Quel est le con... ?
Quel est le sombre crétin qui a décrété un jour que ce qui est le meilleur dans le capuccino c’est la MOUSSE ? Non parce ça y va à grand renfort de « dans mon capuccino il y a au moins 50% de mousse en plus » ou de « oui c’est mon capuccino le meilleur, regarde je jette un parpaing dedans, eh ben le parpaing il flotte ». Sans déconner… Vous trouvez ça bon vous la mousse de capuccino ? De la mousse produite on ne sait pas trop comment d’ailleurs : à la base c’est de la poudre, vous versez de l’eau dessus et pouf : de la mousse. Magique.
Moi la mousse j’aime pas ça. Non mais vous avez vu à quoi ça ressemble quand ça a séché ? Il faut la gratter avec les ongles pour pouvoir laver sa tasse. C’est assez dégueu… En plus il y a clairement arnaque : comme je n’aime pas ça je l’enlève. Eh bien une fois retirée il reste à peine 2 centimètres de capuccino dans la tasse. Sympa ! Avec ça je risque pas la surdose de caféine… Du coup je remet de l’eau, mais le dosage est foireux : 1 litre de flotte pour 2,5 cuillères de poudre, c’est léger, mais si je remets de la poudre… RE-MOUSSE !!! Grrrr…
Ah oui il y a ça aussi : dans les boîtes de capuccino ils vous mettent une cuillère « doseuse ». Mais elle n’est pas cylindrique, nooooon ce serait trop simple : le godet est d’une forme bizarroïde, avec des courbes partout. Si vous lisez le mode d’emploi (si, je sais qu’il y en a qui font ça), vous verrez avec consternation (elle est toujours là dans les coups durs) qu’il faut 2 doses et demi de poudre ! Comment est-on supposé remplir cette cuillère pourrie issue tout droit du dixième cercle de l’enfer à moitié ? (Le dixième cercle de l’enfer est le lieu de damnation de toutes les cuillères impies du monde.)
Oui je te vois toi, dans le fond, et je sais ce que tu vas me dire : il suffit de remplir la cuillère en la couchant sur le côté pour arriver au niveau de son seul axe de symétrie, puis de la remettre droite (pour ceux qui n’ont pas suivi : c'est pas grave car de toute façon cette astuce est trop pénible pour être appliquée). Eh bien je te répondrai : ferme-moi vite ce trou d’aisance nauséabond qui te sert de bouche avant que je ne t’y enfonce un balai à chiotte, je vais t’apprendre, moi, à faire le malin nonmého. On est pas dans un bouquin d’énigmes, là, on est ici pour pourrir tout ce qu’on peut. Est-ce que je te demande comment couper une tarte en sept avec un melon et un trombone ? Tu sors tout de suite, galopin, et que je ne te revoie plus.
Voilà, ça fait du bien. Tout ça pour dire que non à la mousse dans le capuccino en poudre (ou alors en quantité raisonnable qui est comme préconisé dans le rapport L375-5b de la Commission d’Enquête pour la Qualité du Capuccino de 1,736% - en volume bien sûr).
Vous pouvez donc signer la pétition en partant. Et profitez-en pour prendre un exemplaire de la brochure fort instructive rédigée par le mathématicien allemand Olger Schtrachsehen : Capuccino = café + lait.
En vous remerciant.